La vie d’une entreprise ne se limite rarement à un seul dirigeant. Dans le cycle de vie d’une entreprise, la cession ou la transmission est une étape particulièrement importante. Pour le dirigeant, c’est un choix réfléchi s’inscrivant dans le temps.
Cette décision particulièrement structurante devrait être le fruit d’une véritable réflexion stratégique. On ne la prend donc pas le matin en se levant !
Après mûre réflexion
Pourquoi ?
Prendre sa retraite et passer le flambeau, relancer le développement avec de nouvelles perspectives, se consacrer à un autre projet entrepreneurial, ou simplement l’envie de faire autre chose, ce sont autant de raisons qui poussent un dirigeant à décider la cession de son entreprise.
Les raisons de vente d’une entreprise peuvent être défensives (lors de l’évolution radicale de l’environnement de marché), ou proactives dans le cadre d’une anticipation réfléchie de la part du dirigeant (départ à la retraite, volonté de transmission familiale ou à des salariés, …).
De même, le dirigeant peut être las et ne plus avoir l’énergie nécessaire pour assurer le développement de son entreprise, ou encore rencontrer de fortes difficultés à le poursuivre.
De fait, lorsqu’un acquéreur apparaît avec des conditions de rachat qui ne peuvent pas se refuser, cela devient une occasion en or. Ayez conscience que toute entreprise est à vendre quand on y met le prix et ce, même si le dirigeant n’y était pas préparé !
Quand faut-il vendre ?
Avant tout, une vente/cession est un projet qui se prépare. On l’a dit, ça ne se décide pas sur un coup de tête et cela s’anticipe durant des mois. Par exemple, il faut prendre en considération, bien en amont de la vente, l’impact patrimonial et fiscal de cette cession.
Le bon moment pour vendre son entreprise, c’est :
- quand le dirigeant a profondément réfléchi aux raisons de son projet de vente,
- quand le niveau d’attractivité de l’entreprise est réel et important, eu égard à sa situation financière et sa valorisation, à celle du marché et aux conditions de sa pérennité,
- quand le dirigeant a aligné ses finalités personnelles avec les conséquences de la décision de cession ou de transmission.
Transmission ou cession : que choisir ?
La transmission peut être familiale : il est fréquent que le dirigeant rêve de transmettre à sa famille, à ses descendants. Le projet peut aussi être une transmission à ses salariés.
Les dirigeants de PME dans la réflexion accordent souvent plus d’importance à la pérennité de l’entreprise qu’au montant financier qu’ils en tireront d’un point de vue patrimonial et personnel. S’est-il organisé pour que son départ ne soit pas préjudiciable à l’entreprise ?
Or, la pérennité d’une entreprise, c’est avant tout la protection et la valorisation des forces vives de l’entreprise : ses collaborateurs. Aussi le dirigeant doit-il s’interroger prioritairement sur une possible reprise par l’un d’eux. Y a-t-il une solution viable permettant la transmission de son entreprise à ses salariés ?
Une fois cette réflexion de transmission (familiale ou collaborateurs) menée, la stratégie de cession devient une alternative, voire la seule opportunité envisageable.
La mise en œuvre d’une cession ou d’une transmission ne répond pas au même process et n’engage pas les mêmes personnes. Surtout, l’anticipation est différente : une transmission exige davantage de préparation afin de motiver, et de former, les bénéficiaires à cette reprise.
Vente/transmission de sa PME : étapes & timeline
La décision est avant tout une réflexion stratégique.
Les objectifs du dirigeant
Il convient de savoir si les objectifs du dirigeant sont clairs et si les modalités de mise en œuvre souhaitées sont réalistes. Pour cela, plusieurs facteurs sont à prendre en compte :
- La valorisation financière réelle de l’entreprise : ne pas se leurrer sur une valeur attendue trop élevée ou sous-estimée,
- L’accompagnement la communication pour coordonner l’ensemble des parties prenantes de la cession/vente,
- La démarche marketing de ciblage des entités aptes à reprendre/racheter (typologie des cibles) avec identification de la cible idéale (une entreprise ou un profil de dirigeant.e )
- La planification et l’anticipation du temps nécessaire à la réussite (mois ou années)
- L’intégration du projet de cession/transmission dans un plan de croissance de l’entreprise adapté pour en optimiser la réussite,
Le renforcement de l’attractivité de l’entreprise : des fondamentaux solides dans toutes les dimensions de l’entreprise, à commencer par sa capacité à poursuivre son développement sans le dirigeant actuel.
L’anticipation comme vecteur de réussite
L’un des paramètres d’anticipation est la protection du dirigeant dans la constitution de son patrimoine personnel avec un impact fiscal optimisé.
Une cession est une interaction avec un ou plusieurs acheteurs potentiels. Par conséquent, la mobilisation et la transmission d’un grand nombre d’informations peuvent être chronophages pour le dirigeant et ses collaborateurs clés.
Pour la plupart, les dirigeants de PME n’ont aucune expérience en termes de cession. Il leur faut donc s’entourer d’experts afin de minimiser les risques du projet et garantir que la décision du dirigeant ne soit pas vécue comme une contrainte forte.
Les échecs de cession ou transmission surviennent souvent parce que la préparation en amont s’est avérée incomplète, que la communication entre les parties prenantes a été insuffisante, ou que des étapes structurantes ont été mal gérées.
La cession/transmission peut devenir la plus belle réussite professionnelle d’un dirigeant s’il crée les conditions de ce succès dans la mise en œuvre.
Egnoka Stratégie à vos côtés
Egnoka Stratégie a une pratique éprouvée des cessions et acquisitions de PME.
Notre rôle et notre valeur ajoutée sont :
- d’une part, d’accompagner le dirigeant dans la réflexion stratégique importante avant de prendre une décision de vendre ou de transmettre,
d’autre part, de piloter la mise en œuvre de ce projet en coordonnant l’ensemble des acteurs, sans négliger aucune étape, pour en garantir la réussite.