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Dirigeant de PME : 4 facteurs clés de réussite pour la transmission de votre entreprise

Transmettre son entreprise à un membre de sa famille ou à des salariés nécessite que l’ensemble des parties prenantes se prépare en amont de la transmission. C’est un temps long que EGNOKA STRATÉGIE sait accompagner en étant présent avant qu’elle ne débute et après qu’elle s’achève. À l’image de notre savoir-faire en matière de plan de développement stratégique de l’entreprise, nous avons identifié les facteurs clés d’une transmission réussie de la PME pour le dirigeant qui souhaite transmettre et pour le repreneur familial ou salarié.

La transmission d’une entreprise : une étape clef de la vie d’un chef d’entreprise

D’abord, que représente une PME pour son dirigeant ?

C’est très souvent l’investissement de sa vie : 

  • qui occupe 100% de son quotidien
  • qui lui permet de se dépasser et de prendre plaisir par la prise de risque
  • qui lui permet d’agir sur son écosystème
  • qui lui permet tout simplement d’exister à travers le rôle qu’il endosse

C’est aussi très souvent une partie importante de ses patrimoines privés qui lui assurera son train de vie futur.

La transmission est donc une étape importante dans la vie du chef d’entreprise qui cède, du repreneur qui va devoir s’imposer et pour l’entreprise qui va être le révélateur d’une transmission réussie.

Le succès d’une transmission familiale ou à des salariés repose sur 4 facteurs clés :

  1. La prise en compte dans la réflexion du cédant de l’ensemble des aspects de la transmission et la formalisation anticipée du projet de transmission.
  2. La capacité à aligner le cédant avec le plan de reprise du repreneur
  3. La capacité à mettre en œuvre un accompagnement du repreneur par le cédant avec une délégation réelle et visible pendant la phase de transition
  4. La réussite des 100 premiers jours du repreneur
Convictions dans l'accompagnement des dirigeants de PME

L’importance pour le cédant de préparer son projet de transmission au moins 3 à 5 ans avant l’échéance.

Quel projet de vie après la transmission ? Quel cash-out net me permettrait de maintenir un train de vie futur souhaité ? Ai-je identifié le ou les repreneurs ? Sont-ils prêts à endosser le costume de patron ? Comment préserver les équilibres familiaux, comment répartir la valeur entre les héritiers qui vont contribuer au développement de l’entreprise et les héritiers plus passifs ? L’entreprise a-t-elle les moyens financiers de transmettre ? Combien vaut mon entreprise ?

Nous comprenons à la lecture de ces interrogations qu’une transmission réussie repose sur un nombre important d’éléments clés qui nécessitent pour chacun d’entre eux mûre réflexion afin d’établir le projet de transmission et que les réponses à apporter s’inscriront sur des temps longs.

L’anticipation et la préparation d’une transmission permettront de lutter contre trois facteurs qui conduisent souvent à l’échec de la transmission :

  • L’usure du dirigeant qui n’a pas suffisamment préparé sa transmission dont la conséquence est souvent une cession au rabais de son patrimoine professionnel et un rebond plus compliqué.
  • L’incapacité de l’entreprise à dégager suffisamment de cash disponible pour permettre le financement de la transmission
  • La retraite par répartition comme élément déclencheur d’une transmission qui souvent dénote une absence de projet de transmission.
Conseil et stratégie sur-mesure PME

La valeur de l’entreprise dans sa transmission

En PME, le point de départ de ce processus de transmission est l’évaluation financière de l’entreprise de manière objective et menée par un cabinet indépendant.

En effet, au vu de l’investissement personnel du dirigeant dans la construction de son patrimoine professionnel et de sa gestion au quotidien, le dirigeant a souvent un prix en tête mais il ignore très souvent la valeur effective de sa PME.

De plus, un chef d’entreprise qui souhaite transmettre à sa famille ou à des salariés a souvent tendance à vouloir réduire la valeur de l’entreprise. Au-delà du risque fiscal engendré par une minoration du prix, une entreprise qui a une valeur élevée a très certainement les flux de trésorerie qui permettront aux repreneurs de payer le prix.

Soyez fier du patrimoine professionnel que vous avez créé en le valorisant à sa juste valeur ! Cela dégagera des leviers supplémentaires pour financer vos projets futurs et autres soultes qui participeront au maintien des équilibres familiaux.

Cette valorisation de l’entreprise va donc déterminer la faisabilité de votre projet de transmission et orienter les chantiers de transformation à mener pour rendre accessible les objectifs fixés et transformer ce beau projet en transmission familiale réussie.  

Une transmission réussie n’est pas une question d’ingénierie financière ou fiscale, c’est avant tout une question de projet et de mise en œuvre pour amener « l’actif entreprise » à se transmettre au niveau et aux conditions souhaitées. Ce qui fait la qualité d’une pizza ce sont les ingrédients qui la composent et le savoir-faire du pizzaïolo et non le fait qu’elle soit coupée en 6 parts ou défiscalisée ! 

Transfert de compétences, transformation apprenante​ des PME

La période de transition 

Le chef d’entreprise fondateur de l’entreprise a développé une organisation du travail dans laquelle il est l’homme-clé. C’est pourquoi il est important de préparer les équipes et adapter l’organisation, les processus en amont de son départ.

Pourtant, force est de constater que si les dirigeants sont volontaires à vouloir transmettre, ils sont bien moins nombreux à prendre le temps de préparer un plan stratégique de moyen terme avec le repreneur et à se mettre en position de délégation réelle et visible.

La responsabilité du cédant est d’assurer la transition afin que le repreneur puisse réellement prendre le leadership sur les 100 premiers jours. Cela implique pour le cédant de consacrer du temps à la formation de son successeur tout en lui confiant les responsabilités afin qu’il acquière l’expérience de l’entreprise familiale. En effet, transmettre son activité professionnelle revient à opérer un transfert de propriété mais aussi de pouvoir. Cela suppose donc que tout le monde trouve et accepte sa place dans une nouvelle organisation dont le rapport affectif des uns et des autres va également évoluer.

Le repreneur est également un facteur incontestable de succès dans les transmissions familiales. Sa capacité à endosser le rôle de dirigeant sera une des clés de réussite de la transmission.

Le repreneur a le bon profil pour diriger l’entreprise s’il réunit les conditions suivantes : bonne entente avec le dirigeant actuel, épaules assez solides pour assumer la future direction, motivation pour le développement de l’entreprise, intérêt pour les salariés et les partenaires de l’entreprise.

Le repreneur doit s’imposer en tant que « patron » et gagner la confiance des salariés, des clients, des fournisseurs, des banques, etc. La passation des pouvoirs peut s’avérer difficile si le repreneur ne peut pas prendre les commandes dans de bonnes conditions. Certains repreneurs doivent donc prouver leurs capacités de dirigeant tout en imprimant leur marque au sein de l’entreprise.

La réussite de l’acte de transmission réside également dans la motivation du repreneur. La pression d’assurer la pérennité de l’affaire familiale, de la faire fructifier doit rester motrice et pas destructrice. 

Anticiper la transmission quand il s’agit de l’entreprise d’une vie, c’est un défi pour le repreneur. Il lui faut apprendre au cédant la délégation et monter son projet. Le changement doit s’opérer dans la continuité de l’entreprise pour diminuer les risques de conflit. Chacun doit pouvoir s’exprimer, en créant des zones d’action et interactions claires. Chacun doit avoir son périmètre de compétences en tant que partenaire. Situation d’autant plus difficile lorsque la transmission a lieu dans le cercle familial où se mêle l’affect, générationnel ou fonctionnel. C’est dans la création conjointe et bienveillante des projets d’entreprise que se situe la réussite et ce, pour assurer la légitimité du repreneur. Pas à pas, étape après étape. Le dysfonctionnement peut être irréversible et dangereux si les intérêts du cédant passent avant ceux de l’entreprise.

Ressources humaines et motivations des équipes en PME

“Et après..?”

Comme dans les plans de développement d’une entreprise, la transmission possède un critère supplémentaire qu’est la psychologie des dirigeants. Les doutes accompagneront tout du long de la session le cédant, car il se projette sur la suite.

La transmission est un challenge qui peut redonner une envie au dirigeant, une continuité dans son action quotidienne et future. Ce n’est plus qu’une volonté financière même s’il s’agit de son patrimoine, c’est aussi une motivation à sortir de l’entreprise le cœur léger et de gagner en tutorat, surtout après soixante ans. La réussite d’une transmission est une valorisation supplémentaire pour le dirigeant.

La transmission familiale ou à des salariés est une spécialité d’EGNOKA STRATÉGIE, de sa conception à sa mise en œuvre.

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